L’atelier de fabrication de tubes d’acier (PAM-SA )de Belleville

Camille CAVALLIER est  à l’origines des ateliers de Belleville, en 1916 (directeur Ernest LITZLER) avec l’aide de M . CABIROL qui dirige une entreprise de chaudronnerie locale, déjà installée sur le site (voir notre article du 20 mai 2018)

Cette usine fabrique des obus ( jusqu’à 300 par jour ) mais en 1918, les bombardements des avions allemands contraignent au démontage et à la réinstallation à Foug  et  à Saint-Etienne-du-Rouvray en Normandie.

Redémarrage difficile après la guerre : chaudronnerie et forge . En 1919 il n’y a plus que 4 ouvriers sur place.

L’usine abandonne alors  les opérations de fonderie et se spécialise dans la fabrication de berlines pour les mines, de wagons de chemin de fer, de pièces pour les usines, de colliers pour canalisations. De 1920 à 1930,l’usine compte à nouveau plus de 100 ouvriers qui habitent, pour la plupart , dans des logements à proximité.

En 1930, l’usine se spécialise dans la fabrication de tubes en acier soudés, destinés surtout au transport du gaz.
A partir de 1950, survient  le développement du transport du pétrole,  ( pipelines ). En 1956, une toute nouvelle usine sort de terre pour subvenir à ce besoin.

L’usine de Belleville (Meurthe et Moselle ) , d’une superficie de 7,5 ha , ,dont 3,5 couverts , était située au voisinage de l’autoroute Nancy-Metz . Elle est longée , à l’ouest par la voie ferrée SNCF et à l’est par la Moselle canalisée.
Elle est fortement automatisée et peut produire 125km de tubes par mois.

 

  • Après « PONT-A-MOUSSON SA. », « Division Tubes de BELLEVILLE », « G.T.S. INDUSTRIE » puis en 1991 « EUROPIPE », l’unité industrielle de BELLEVILLE, disparaît en 1993 .
    Le site existe toujours, c’est l’activité qui a disparu .
    Les bâtiments sont, à l’heure actuelle, la propriété des  » Transports Michel.  »

  • Cet article sera intégré dans le futur livret consacré à l’usine, pour lequel l’association recherche encore témoignages, documents , photos….

     Article publié dans l’Est Républicain du 17 juin 2018