Les établissements CABIROL : Des témoignages

 

Voici quelques témoignages, extraits de notre livret numéro 3

Témoignage d’un ancien salarié, quarante-trois ans de maison.

« Il fut un temps où l’on disait aux enfants qui ne travaillaient pas bien à l’école : « continue comme ça et tu finiras par aller chauffer les rivets à la CABIROL »…..

C’était quoi au fait la  CABIROL ?

C’était le fruit de la rencontre et du mariage d’un chaudronnier travaillant chez « Solvay » avec une demoiselle de Belleville, fille d’un cultivateur de Belleville donc possédant des terrains, d’où l’installation sur les terres du beau-père d’une petite usine. Il poussait encore des asperges dans les ateliers plusieurs années après…… »

« Prosper Cabirol amène avec lui son équipe de compagnons chaudronniers et ça  démarre dans un bon esprit d’équipe. On raconte même, qu’à la pause de midi, tous se retrouvaient au petit café voisin pour jouer aux quilles, sans trop faire attention à l’heure. Il arrivait que le patron soit obligé de venir récupérer son monde. Il payait la tournée et tout le monde repartait au boulot….. ».

« Il y a eu la guerre, autre passage difficile, l’envoi de compagnons au STO, la réquisition pour travailler pour TODT et la fabrication des obus et sous-marins à Lorient.

Il faut aussi mentionner la décision de faire refaire le clocher de l’église détruit par un gros orage, il ( René Cabirol, maire du 18 juin 1956 jusqu’à son décès en février 1982) l’a voulu à l’identique pour conserver son style et son image même contre certains avis contraires qui voulaient simplifier. »