Il se trouve qu’à Belleville, 2 bâtiments sont les témoins depuis longtemps, de la vie locale: la mairie avec ce qu’il reste du château de Belleville (le caveau et le reste du donjon, actuellement salle de judo) et l’église. Cette dernière s’est agrandie siècle après siècle avant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Si on veut lui fixer un début, c’est la chapelle dite de la Sainte Vierge dont on parle en premier dans un texte de 1484 parce qu’une confrérie du Rosaire y a son attache. On ajoute à cet embryon, une chapelle castrale (dédiée aux seigneurs de Serrières) Ces parties de l’église ont été recouvertes de peintures murales dès le XV° siècle dont on peut en voir des morceaux. Certains ont été mis en valeur sur les piliers suite à une restauration par les bâtiments historiques, d’autres se faisant deviner à travers les quelques fenêtres créés par la restauratrice à travers le badigeon. On ajoute une grande nef au XVI° siècle. Après ces premiers agrandissements, est érigée la tour du clocher bâtie dans l’entrée de l’église. Cette dernière n’étant plus assez grande pour la population, on ajoute une deuxième nef prise sur le cimetière qui, encore à l’époque, entoure l’église. Nous sommes en 1763. Il manque encore quelque chose à l’église. Jusque là, le mur derrière l’autel était plat. Le cimetière ayant été transféré au bout du village en 1865, la place était libre pour construire le chœur actuel. Le clocher ayant été rehaussé, nous arrivons à la silhouette bien connue de l’église autour de laquelle la route nationale devenue départementale fait un bel angle de quelque 30 degrés.
Pour découvrir en détail cette église, vous pouvez vous procurer le livret édité par l’association « Mémoires Bellevilloises » : « un édifice où on peut lire une partie de l’histoire de Belleville, son église »