Présentation du livret n°4
Extraits:
Dès 1692, l’école primaire qui existait à Belleville était mixte et facultative; le directeur s’appelait le Régent d’Ecole ( jusqu’en 1797). Il dépendait du Chanoine Ecolâtre de Toul. Les régents d’école avaient dû passer par l’Ecolâtrerie touloise, sorte d’Ecole Normale appartenant à la ville. Ils étaient placés dans les paroisses sous la surveillance des curés et devaient enseigner la lecture, l’écriture, le calcul décimal et le catéchisme…
Dès les premières années de la Révolution, les communes traitent directement avec les instituteurs ( le terme est employé):
Le 27 Fructidor an III (17 août 1795)…traité avec le citoyen François Bastien, instituteur à Frouard…Il sera tenu d’instruire…il sonnera trois traits de cloge par jour (orthographe respectée)…
En 1827, la commune désire acquérir un local convenable pour y placer une sœur d’école… En 1829, elle réclame encore «une maison pour l’instruction des filles qui doivent être séparées des garçons»…
Depuis que l’école existe, c’est la commune qui en assure seule le financement: entretien des bâtiments…,chauffage, salaire des instituteurs…
Les bâtiments scolaires :
Il semble que la commune ait toujours eu le souci d’installer les enfants dans des locaux corrects. Mr Gocel ne dit-il pas que l’école des filles est une des plus belles maisons du village?
L’école au quotidien :
Essayons de nous représenter le quotidien des élèves et du maître au XVIII° siècle et au début du XIX° siècle dans la salle d’école de Belleville. Il est 6 heures, la cloche annonce que l’école va commencer…
Face à eux ou au milieu d’eux(?), le maître seul. Comment s’y prend-il avec un effectif si important pour mener à bien sa tâche ?…..
Les maîtres d’école ont pu aussi par la suite avoir recours à des » élèves moniteurs » (élèves plus avancés …)
En 1849, la classe des garçons compte 33 élèves et celle des filles 35, pour une population totale de 516 âmes ….
L’âge d’entrée est fixé à 6 ans….Les enfants quittent l’école à 13 ans…